Bien plus qu'un simple métier, celui d'artisan cirier est un métier très ancien et... à été un métier indispensable pour la société
Artisan Cirier, un métier très ancien
Avant l'arrivé de l'électricité, les bougies et les chandelles étaient une source essentielle de lumière. Elles étaient le seul moyen d'éclairer son lieu de travail ou sa maison. L'importance du cirier dans la société était indispensable.
Les métiers de cirier et chandelier ont étaient d'une importance capitale et ceci depuis des temps ancestraux. Alors que la particularité du métier de chandelier était plutôt de fabriquer et vendre des chandelles produites avec du suif (la substance obtenue en faisant fondre de la graisse animale), les ciriers fabriquaient et vendaient des bougies produites en majorité avec de la cire d'abeille. Certains ciriers produisaient également de la cire pour lettres et sceaux, vendue aux entreprises et à l'administration.
Autrefois la cire d'abeille était produite en abondance dans tout l’Occident car, avant d'importé le sucre de canne des pays au climat chaud puis, à partir du début du XIXe siècle, le sucre de betterave, le miel était la seule source de matière sucrée. Sa production était très importante et par conséquent celle de la cire d'abeille également.
La lumière des bougies était assez brillante pour coudre ou lire, et, quand les jours étaient beaucoup plus courts, prendre un repas. Par apport au bougies de suif faite par les artisans chandelier, les bougies de cire faite par les ciriers, étaient principalement utilisées dans les églises et par les classes supérieures de la société. Elles étaient réputées de bien meilleure qualité que les chandelles de suif : elles brillaient plus fort, brûlaient plus lentement et ne dégageaient aucune mauvaise odeur. Cependant, elles étaient plus chères en raison de la quantité énorme de cire nécessaire pour fabriquer une seule bougie.
Le métier de chandelier s'estompa vers la fin du XVIIIe siècle avec l'arrivée des lampes à l'huile et à gaz, alors que celui de cirier, par bien des changements, reste encore d'actualité jusqu'a notre époque moderne.
Au XVIIIem Siècle, les manufactures de cire fleurissaient partout dans le pays, une des plus importante d'entre elles, la manufacture royale de cire et de bougie, produisait cinq cent tonnes de pain de cire et de bougies. Employant jusqu’à une centaine de personnes, elle fournissait la Maison du roi, les grands corps de l’État et la haute société qui fréquentait les boutiques parisiennes les plus prestigieuses.
Napoléon aussi, fut séduit par l'artisanat de la cire. A la naissance de son fils Napoléon II, il n'offrira qu'un seul présent, un cierge incrusté de trois pièces d'or à son effigie. Et voilà que la bougie devient décorative, et parfois même odorante.
Aujourd'hui, en ce qui concerne la bougie ou l'artisanat de la cire de manière générale, on parle d'un beau mariage entre traditions, originalité et innovation.
Ce métier extrêmement ancien, incrusté dans le temps, et dans l'histoire de notre pays, est promis à un avenir radieux grâce à celle et ceux, qui sans cesse à force de travail et d'enthousiaste, savent le faire briller au quotidien.